30.11.10

Caralho, que frio !

Après une semaine de faible soleil - quoique assez fort pour vous défoncer les yeux, ici on a pas la neige mais on a les pavés blancs - la pluie est revenue. Doucement, sournoisement d'abord, puis version déluge comme elle a l'habitude de se montrer ici. Ca arrive sans prévenir, tu marches tranquillement sous un ciel gris et menaçant, et tu as à peine le temps de sortir ton parapluie - vert pomme de chez le chinois dans mon cas - que ça te submerge, d'un coup, sans petite bruine d'avertissement. Aguaceiro.

Hâte d'arriver à Edinburgh, qu'au moins le froid prenne un peu de sens, un peu de neige. Déjà marre de vivre dans un pays où tout est inversé. Où il fait plus frois dedans que dehors. Où j'enlève mes gants en sortant de chez moi, où je n'ai plus envie d'aller me coucher parce que je sais que la température intérieure de mon lit est de 10°, alors que dans la cuisine il fait 15° grâce au four (oui, j'ai encore fait un gâteau).

Dernières nouvelles : nous avons désormais un canapé ! Il gisait au carrefour Torrinha-Anibal Cunha, abandonné par ses anciens propriétaires - que l'on a d'ailleurs vu un quart d'heure plus tard revenir d'Ikea avec son remplaçant, tout beau, tout propre, tout neuf. Pourtant on comprend pas ce qui lui manque au vieux ! Bon ok, il est un peu déchiré - ça se recoud - il pue - mais ça se désodorise... Il est aussi infesté d'insectes - mais on a dur Raid - et recouvert de poussière crasseuse - mais un aspirateur, ça s'emprunte... Bref, le canap parfait, tout en armatures et en mousse moisie, amor a primeira vista. Nous voilà donc, Iza, Zosia et moi, rendues à pousser notre nouvel ami tout le long de la très trèèèès longue Rua Torrinha, heureusement dans le sens de la descente. Quelques pauses plus tard, on découvre que le canap fait aussi lit - vous savez, celui qui se déplie ! Notre enthousiasme en est renouvelé, et une fois rameuté un type à moustache pour nous aider, on arrive à traverser la rue et à déposer notre précieux en bas de l'immeuble. 

A l'heure où je vous parle, Ricardo-João-Pedro (il lui fallait un bon nom de portugais !) se porte bien, il est recouvert d'un magnifique drap blanc et trône dans notre salon sans fenêtre entre la table et les 3 chaises. Il a beaucoup plus à tous nos invités, venus hier soir fêter Andrzejki avec nous - car dans un monde aussi polonisé que le mien, on fête Andrzejki en faisant couler de la cire dans le trou d'une clé. Véridique.


Je ne me sens pas tellement le courage d'un compte-rendu sur mes cours et mes progrès en portugais, je dirais simplement que j'ai hâte que les premiers soient finis, que je puisse enfin m'occuper de trucs intéressants au lieu de bavarder de la fricatização palatal à qui mieux mieux. Quant aux seconds, ils se portent plutôt bien, même si ce matin je suis restée muette devant le long monologue d'une fille de mon cours d'HLPOR, ne comprenant strictement rien, l'esprit entièrement concentré sur la chaleur de mon lit au petit matin et aux heures de sommeil que j'aurais pu gagner si j'avais su que ce cours pourri avait été annulé. Voilà, conclusion : je m'améliore, mais j'ai quand même des gros moments de bug. Gênant.


Allez, pour terminer, quelques photos de Barcelone quand j'y étais il y a 2 semaines, histoire de faire pleurer les victimes du froid, de la neige, de la pluie (moi y compris).


Vue du haut du Parc Guëll


Youlita, si tu me faisais l'honneur de me passer ta version de cette splendide photo, parce qu'il me semble qu'on a un peu moins des têtes de touristes crispées sur la tienne ^^

La fameuse Sagrada Familia : 3h de queue et 10€ pour 20 minutes de visite... On a préféré zaper.



Zumo de fresa ! Zumo de naranja ! Natural !


Papa, Maman, rassurez-vous, je n'ai pas fait de folies, c'était le sac de Julie.

8.11.10

Décloîtrés #4

http://decloitres.wordpress.com/

 

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