6.9.10

Bem-vindo ao Porto

Un aéroport international, où tout est écrit en anglais, où des gens en chemises bleues t'accueillent et te prennent par la main jusqu'au métro. C'est à peine s'ils ne tapent pas ton code de carte bleue tellement ils ont l'air contents d'aider. Andante Z4, 2€, sentido Estadio do Dragao. Un métro aérien flambant neuf, avec annonces vocales portugais-anglais, et des maisons vides dans des terrains vagues tout autour. Des quartiers couverts de faux azulejos, des banlieues grises, 19 minutes de trajet, station Casa da musica : je sors. L'immense hall ultra-moderne me rappelle le tram de Strasbourg. Et puis Judyta, qui vient me chercher, et puis tout va trop vite, il va pleuvoir, ça se sent, et on a hâte d'enfin poser mes énormes bagages Rua da Torrinha. Je n'ai le temps d'attraper que des images brouillées des rues qu'on traverse au pas de course : un antiquaire miteux, un cul-de-jatte qui mendie au milieu du trottoir, une place verdoyante, des pavés, des pavés, des pavés. Des maisons un peu plus délabrées à chaque coin de rue.

Un hall d'immeuble à l'odeur de chlore, 2 étages, du parquet, ma chambre : vue sur de la tôle, des arbres, des immeubles et la pluie battante. Des tuiles partout. Un mélange d'anglais et de portugais qui sort d'une fenêtre quelque part. Mon petit lit simple et sa toute fine couette. Ma valise et mon sac à dos, attendant d'être défaits. Un plan de Porto n'attendant que moi pour le déplier. Dès qu'il s'arrête de pleuvoir je sors.

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